Le spectacle s'articule autour de l'idée de passage dans la vie, soutenue par un travail plastique et chorégraphique.

Des fragments de mémoire domestique, pans de murs délabrés, abandonnés, instaurent une réflexion sur ce qui fut l'intimité de l'être. Dans cette installation, la danse raconte au parfait la quette assignée dès l'enfance d'un territoire personnel. L'empreinte de la mémoire et la part d'individualité se confondent dans la recherche d'une identité au regard du monde. Cette mémoire véhicule les codes de l'histoire qu'elle génère, enfermant l'individu dans un jeu à l'issue définie.

Le spectacle met en scène la lutte vitale contre cet attachement au passé et le travail de l'artiste qui pose en visionnaire la dernière pierre d'une nouvelle histoire à naître.       Valérie Chaubin     2003